LA THÉORIE

Les théories conspirationnistes ont la cote. On les condamne ou les accrédite mais s’intéresse-t-on réellement à leurs mécanismes ? La Théorie explore la psyché d’une lycéenne, prise en étau entre l’autorité des institutions et celle des « vérités cachées ». Sa lutte pour penser par elle-même plonge dans les zones grises du rapport au savoir et au pouvoir.

Une histoire violente, dérangeante, essentielle. La Théorie ausculte le terrifiant processus d’engrenage des théories conspirationnistes. Comment et pourquoi les théories du complot s’emparent-elles de certains ? À travers des personnages aux prises avec une recherche de vérité frénétique, le texte propose une réflexion contemporaine sur ce qui détermine l’individu, ce qui le pousse à faire un choix plutôt qu’un autre, à désigner des coupables, à subir la place qu’on lui donne ou à la refuser.

Si la pièce s’inspire de l’actualité sociale et politique, c’est vers une métaphore revendiquée de notre monde qu’elle nous emmène, dans une société ultra libérale où l’école est transformée en entreprise. Elle nous incite à nous interroger sur le devenir des valeurs de l’éducation.

Équipe :
Texte : Marie Yan
Mise en scène : Valentine Caille 
Avec Lena Garrel, Jordan Sajous, Guillaume Verdier, Laure Wolf
Collaboration artistique : Eric Feldman - Scénographie : Fanny Laplane et Irène Tchernoounstan
Créateur Lumière : Marco Hollinger –
Créateur Sonore : Raphaël Lellouche - Créatrice Vidéo : Céleste Rogosin – Costumière : Elsa Depardieu – Régisseur plateau : Jules Guy

Production :Compagnie Lou Pantail
Coproduction et accueil en résidence : Anthéa–Théâtre d’Antibes,L’Entre-Pont,Forum Jacques Prévert,Centre Dramatique des Villages,Théâtre du Train Bleu, Théâtre de L’Etoile du Nord,Théâtre Paris Villette,Les Plateaux Sauvages, Le 104 - Paris
Soutiens : DRAC PACA, Région Sud, Plan de relance DRAC, Ville de Nice

Presse

«Les artistes trentenaires jouent le rôle de grands frères à l’écoute de leurs bajamins. Quitte, pour ce faire, à tendre l’oreille à l’inaudible. Marie Yan a commencé à écrire La Théorie à 25 ans, peu après les attentas parisiens de 2015. A un moment, rapelle t-elle où fleurissaient les théories du complot et où un gouvernement condescendant reprochait à la jeunesse d’y adhérer naïvement […]» Télérama, Fabienne Pascaud

«La beauté de cette proposition est de mettre en œuvre l’expérience in vivo d’un basculement, […]. Notons la très précise et nuancée interprétation de chacun des acteurs qui sont comme autant de voix au chapitre d’une symphonie musicale […] ». Un fauteuil pour l’orchestre, Nicolas Thévenot

«Une mise en scène serrée et une interprétation à vif […] C’est un drame qui se précipite jusqu’à son paroxysme, sans leçons à donner ni solution à proposer. Simplement, tristement, juste.» Un soir ou un autre, Guy Degeorge

« Une écriture efficace, une mise en scène sobre et une interprétation fine . Prenant pour cadre l’école comme espace où la vérité devient sujette à discussion, la pièce dépasse la simple illustration pour lui substituer une exploration des violences agissantes dans les discours et institutions». Zone Critique, Yannaï Plettener

Journal Régional France 3 : nov. 2021 : Des lycéens Niçois découvrent «La théorie», la pièce qui décrypte le complotisme - voir ICI

Journal Régional France 3 : sept 2021 «La théorie» ou la naissance d’un complot - voir ICI

TÉMOIGNAGES des élèves spectateurs du collège Saint-Vincent Paris 18ème :

« Une pièce captivante. J’ai beaucoup aimé la mise en scène, le décor très moderne et qui avait une signification importante. Elle montre bien les problèmes et choix auxquels peuvent être confrontés un adolescent. Cette pièce devrait être considéré comme un classique, puisqu’elle permet d’illustrer cette thématique avec une autre approche, moins scolaire, plus visuelle, plus belle, plus touchante et marquante ! » Mila C.

« Tic, Tac… L’heure tourne et le sable coule. Les lumières se rallument, tout le sable a coulé et le temps est écoulé. Le cœur encore palpitant, le front ruisselant de sueur, je n’ai même pas vu l’heure passée. J’ai l’impression de m’être fait ensorceler ou peut être me suis-je fait manipuler ? » Nils Le Bihan

« Une pièce de théâtre époustouflante dont la mise en scène et l’écriture permettent une réelle prise de conscience sur des sujets aussi actuels que les théories complotistes et la manipulation. » Clara Helblin